Adrien Vigneron, post-doctorant du laboratoire MAP a soutenu son HDR le 10 février 2025

Les nano-organismes qui incluent notamment les Patescibacteria et DPANN archaea sont des organismes nanométriques fortement méconnus présentant de nombreuses singularités génétiques et physiologiques (tailles de cellule et de génome réduites, absence de multiples voies métaboliques essentielles, mode de vie dépendant d’un hôte). Bien que omniprésents dans de nombreux écosystèmes, ils semblent être sur-représentés dans les milieux extrêmes, suggérant une préférence pour les milieux où la biodiversité est limitée. Cependant, la diversité totale de ces microorganismes, leurs modes de vie et les mécanismes évolutifs expliquant leur succès écologique restent énigmatiques. Mes recherches passées et actuelles, se sont centrées sur l’étude de la biodiversité, l’écophysiologie et le cycle de vie des nanobactéries ainsi que les mécanismes génétiques et évolutifs impliqués dans les interactions durables (mutualisme, commensalisme, parasitisme) qui caractérisent ces organismes, par des approches « omiques ». Pour mes futures recherches, j’ambitionne de coupler ces données avec des approches réductrices innovantes pour tester les inférences génomiques et déterminer l’écophysiologie, l’histoire évolutive et les mécanismes interactifs de ces nano-organismes. Ce projet ambitionne ainsi de mieux comprendre la biologie de ces organismes et de leurs interactions.

Le jury sera composé de Catherine Larose, Didier Debroas, Gael Erauso, Sebastien Duperron, Céline Brochier-Armanet et Mylène Hugoni